la voie de la lumière le soufisme

Le titre nous convie à la découverte de cette spiritualité islamique que désigne le terme de soufisme, en arabe, cette démarche nous conduit dans un premier temps à l'intèrieur même du soufisme afin d'en aborder les doctrines et les manifestations historiques de cette réalité omniprésente et vivante au sein du monde de l'islam

Au cours de ce voyage nous rencontrons plusieures Maîtres de la voie :

L'occident chétien à vrai dire , n'avait pas attendu Tholluk pour découvrir , sinon le mot , du moins ce qu'il désigneait .

Pélerins ou croisés , ambassadeurs , ou marchands

les voyageurs médiévaux parlent des soufis qu'ils ont rencontrés . Ricoldo da Monte Croce décrit ceux qu'il a vus à Bagdad des Rifa'iyya sans doute .Joinville rapporte l'histoire fameuse de Rabi'a , la sainte de Bassorah , qui voulait éteindre l'enfer et incendier le Paradis afin que Dieu fût adoré pour Lui-même.

( Au xvll siècle un évêque français , jean pierre Camus , commentera dans un volume de six-cents pages cette anecdote qui illustre superbement sa doctrine du Pur Amour ).

Ramon Lull transpose en mode Chrétien la pratique soufie du dikr.

Ramon Marti cite Gzali , dont il connaît l'ihyà'ulum al'-dine. Et, si les turqueries à la mode du Grand Siècle ne mettent en scène qu'un Orient de fantaisie , les Mille et nuits traduites par Galland laissent parfois entrevoir un islam plus secret.

Comment cerner, en effet, une réalité spirituelle qui intègre aussi bien les plus simples manifestations de la piété que la plus haute réalisation de la sainteté ?

Comment cerner une spiritualité qui, alors qu'on s'attendrait à en trouver la fin dans les plus subtils enseignements de ses sages, refuse de se refermer en un système et maitient en permanence une ouverture sur l'infini et l'Inexprimable ?

Et comment rendre compte des multiples aspects qui, entre le quotidien et l'Ifini, entre L'ici-bas et  L'Au-dela, appartiennent encore au soufisme et que toute tentative de le définir ne pourrait en fait qu'exlure ?